12. mrt, 2013

La dispute

Opéra d'après la pièce de théâtre de Pierre de Marivaux, que nous vîmes en tant que répétition générale il y a une semaine. Il s’agit d’une création mondial d’un nouvel Opéra signé Benoît Menier, un compositeur belge.

La représentation commença avec une heure de retard. L’explication en est donnée par un monsieur parlant à l’aide d’un microphone. La technique de scène avait connu la chronique d’une mort annoncée. La vétusté d’un ascenseur de scène finit par arriver à son terme.

La vraie cause en est que la Régie des Bâtiments, le service fédéral qui est propriétaire et responsable de la gestion du prestigieux immeuble du Théâtre Royal de la Monnaie n’en finit pas de reporter les travaux nécessaires prévus et planifiés, mais jusqu’à présent non exécutés.

Pour en arriver à l’Opéra auquel nous assistions, ma compagnie y trouvait pas mal de Debussy, à que je répondis que Debussy est meilleur.

Un spectacle raffiné à l’instar de l’auteur qui inspire le livret : Pierre de Marivaux. La mise en scène du couple allemand Herrmann est belle, mais un peu gâchée par l’attente inconsciente d’une nouvelle panne technique qui ne nous quittait pas.

Pour nous cela manquait de passion et de panache. Trop de raffinement sans climax. Rien qui émeut.