1. nov, 2017

Dialoog

Réflexions

Par la présente, j'ai l'honneur d'ouvrir les débats et de proposer, d’entrée de jeu, les deux règles suivantes à respecter lors de notre interaction. Les contributions ne peuvent jamais dépasser un A4 avec un ou deux titres, et peut-être un intertitre. Le texte est imprimé en Times New Roman 12 points avec une interligne et demi. Cela peut aussi être moins long.

Voilà une condition. L’autre est qu’il faut mentionner au moins un auteur, une source ou un lien. Ce sont les deux consignes, l'une formelle et l'autre plus fondamentale, que je voudrais adopter. La durée des contributions est limitée mais la possibilité de se référer à d'autres endroits est sans fin. Ce que je veux avant tout, est d’œuvrer à porter les bénéfices de la méditation à l'attention du public.

Durant la consultation aujourd'hui, j’ai le bonheur de revoir un homme qui fut extrêmement reconnaissant pour les conseils que je lui avais donnés, savoir comment se mettre à méditer. Il brillait ce jour d’une lumière douce et était visiblement heureux, ayant trouvé son équilibre. Ses collègues lui ont fait des compliments parce qu'il avait ‘grandi.’ Le choix du mot est génial. J'étais étonné moi-même de la transformation que cet homme avait subie.

C'est une expérience qui me renforce dans ma conviction que nous devons ouvrir la voie à la paix intérieure pour plus de gens. Il y a une urgence sociale et cela se fait sentir dans tous les domaines de la vie. Je parle ici d’un homme très instruit, cadre dans une institution, d’une bonne quarantaine. Ce qui m’étonne, c’est que jamais personne ne lui a montré comment trouver le chemin vers son moi intérieur.

Je trouve incroyable que la méditation et le mysticisme ne soient pas appris à l'école. C'est la tâche par excellence du professeur religieux. J'ai eu la chance de d’être éduqué dans une école jésuite. Il y avait l'attention pour l'âme là-bas. Ce qui m'amène à ma citation d’aujourd’hui.

"Si notre église n'est pas caractérisée par le soin des pauvres, des opprimés, des affamés, nous sommes coupables d'hérésie." Ignace de Loyola (1491-1556.)